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 Des principes aux molécules: produire des médicaments actifs

  Mercredi 18 février 2004, 14h (Salle Couvreur – Louvain-en-Woluwe)

 

Histoires d’alcaloïdes 

Prof. Josette Fournier (Université d’Angers, F)

   L’histoire des colorants est considérée comme représentative du développement de la chimie.  Celle des alcaloïdes est-elle aussi démonstrative ?  En 1876, revenant sur cette découverte des « alcalis organiques », Michel-Eugène Chevreul distinguait dans cette histoire deux époques.  La première s'est ouverte avec l’analyse de l’opium en 1803 par Derosne suivi d’Armand Seguin et surtout Sertuerner, et s’achève en 1820 avec les travaux de Pelletier et Caventou, incluant ceux de Robiquet et du docteur Gomès de Lisbonne.

Dans les années suivantes, on s’occupe des propriétés et de la structure chimique de ces composés.  Après 1860, avec Claude Bernard, les alcaloïdes participent à l’émergence d’une nouvelle discipline, la physiologie.  Chevreul ne pouvait pas prévoir le succès de la synthèse chimique des médicaments qui s’épanouit au XXème siècle.

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Professeur honoraire des Universités, Josette Fournier a effectué ses travaux de recherche et d’enseignement dans le domaine de la chimie organique, de la chimie de l’environnement et des additifs alimentaires, ainsi qu’en biochimie structurale.  Attentive à la formation des professeurs, elle a produit des outils didactiques à leur intention.  Parmi les ouvrages édités sous sa direction, on retient Chimie des couleurs et des odeurs (1992/93), Chimie dans la maison (1995), Chimie du petit-déjeuner (1998) et Ecolochimie (1994).  Depuis sa retraite, elle se consacre entièrement à l’histoire des sciences au sein du Club d’histoire de la chimie (SFC), de la Société d’histoire de la pharmacie et à l’Académie d’Angers.

Les surprises du développement clinique

  Dr Luc Uylenbroeck (UCB Pharma)

   Dans un grand nombre de cas, les relations structure-activité et les résultats pré-cliniques sont bien entendu prédicatifs de l'activité clinique d'un médicament. C'est pour cela que cette approche scientifique a tout son sens et est en constante amélioration.

   Cependant, le passage de la molécule à l'humain est quelquefois révélateur d'un profil d'activité surprenant et innovateur.

   Le type d'approche utilisé en développement clinique se doit donc d'être à la fois strict et rigoureux par rapport aux résultats connus dans sa démarche de création, et ouvert à la "serendipity" de l'aventure de la recherche clinique.

   Comment être ouvert à ces surprises? Quels sont les exemples dont on peut tirer des leçons?

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Diplômé en pharmacie en 1987 et titulaire d’un master en Business Science, Luc Uylenbroeck a assumé différentes fonctions au sein d’UCB Pharma.  Intéressé plus particulièrement par le domaine du développement clinique, il est Manager of Clinical Development pour l’Europe.